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action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/leaetleoai/headcharger/wp-includes/functions.php on line 6114Relâcher la pression, pourquoi ? Headcharger souffle ses vingt bougies avec vigueur comme on attise les braises d’un feu prêt à repartir de plus belle. Trois ans après Rise from the Ashes, album célébrant le retour en force d’un groupe qui n’a jamais rétrogradé en seconde et heureux d’accueillir en son sein deux nouveaux membres prêts à en découdre, voici venir l’heure de Sway, huitième mandale discographique assénée par le combo normand. Un disque qui sent à la fois l’urgence et l’envie d’en découdre, comme si la tournée qui avait précédé les sessions studios n’avait pas suffi à évacuer tout ce que le groupe avait à dire en faisant brûler les planches à chaque concert.
Sway, c’est à la fois un disque direct sur lequel la voix de Sébastien Pierre renoue avec son côté rauque et écorché et le résultat d’un travail collectif encore plus poussé que pour son prédécesseur, Antoine Cadot (batterie) et David Vallée (guitare et seconde voix) ayant cette fois eu le temps de prendre part au processus de composition dès le début en compagnie de David Rocha (guitare) et Romain Neveu (basse). Après sept albums ayant revisité avec la même réussite le hard rock, le hardcore, le stoner et le meilleur du rock indé des années 90, Headcharger assume entièrement un statut qui aura perturbé plus d’un poseur d’étiquette : trop metal pour les rockeurs, trop rock pour les métalleux. Et après ? C’est aussi ce qui rend ce groupe si unique.
Véritable best of de son savoir-faire sans pour autant sonner comme un retour en arrière, Sway est un cocktail détonnant réunissant des ingrédients explosifs comme seul Headcharger sait les agencer depuis maintenant huit albums. De l’entame « Insane » et son côté rock ultra-énergique et direct dans la face à son « This can’t be Mine » massif et mid-tempo, le groupe aligne les bombes audio au cours d’un disque aussi franc que décomplexé sur lequel les mélodies vocales se partagent encore plus entre Sébastien et David. Un travail qui réserve plus d’une surprise à qui s’attendait à un “Rise from the Ashes Volume 2” sans prise de risque, à l’image d’« Against the Storm », un des morceaux les plus calmes jamais enregistrés par le groupe et de l’incroyable « Obsessed » qui démarre avec la douceur d’une berceuse avant de finir tel un cataclysme sonore dévastateur. Là où Rise form the Ashes nous rappelait par instant le son des des nineties et les Foo Fighters, Sway évoque l’énergie plus brute d’un Cave In ou d’un Poison the Well. Si la mélodie est toujours de mise, le groupe semble avoir repris goût à hurler sa colère quand vient l’heure d’aborder des sujets plus tendus avec cette réussite insolente impossible à classer. Du rock dans le rouge ? Du metal qui groove ? Du Headcharger, tout simplement. Un huitième brûlot prêt à vous retourner les tympans et les tripes. Bienvenue dans l’octogone.
AT(h)OME
Olivier LAICK
RAGE TOUR – Seb
Bientôt…
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